Station de mesure de l'eau de pluie à Saint Eustache




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Comment se forme la pluie ?

La pluie se forme par évaporation de l'eau présente dans la nature (océans, mers, lacs, etc...). Cette vapeur d'eau va monter dans l'atmosphère et se condense autour de noyaux de condensation (poussières, pollens, aérosols, ...) au contact d'air plus froid. C'est ce qui va donner des nuages.
Lorsque la condensation est trop importante et les gouttes trop lourdes, elles tombent et forment une pluie. S'il y a des variations de température, il peut y avoir formation de neige ou de grêle.
Au départ l'eau de pluie est similaire à de l'eau distillée (l'eau distillée est théoriquement exempte des minéraux et organismes que l'on peut trouver dans l'eau «naturelle») mais en tombant elle se charge en différents éléments minéraux et polluants.

On considère qu'une pluie est acide si son pH est inférieur à 5,6.
On mesure la pluie avec un pluviomètre. Il permet de recueillir la pluie et ainsi donne la hauteur de pluie tombée en mm.





Qu'est-ce que le point de rosée ?

Le point de rosée de l'air est la température à laquelle, pour une pression donnée, l'air devient saturé en vapeur d'eau. En effet, l'air contient une certaine quantité d'eau sous forme vapeur. Au-delà d'une quantité maximum la vapeur d'eau se condense en gouttelettes liquides. On dit que l'air a atteint la température du point de rosée. Lorsque cette température est atteinte, il y a formation de nuage. Le point de rosée est caculé à partir de la température et de la pression.



Qu'est-ce que l'hygrométrie ?

L'hygrométrie caractérise l'humidité relative de l'air c'est-à-dire la proportion de vapeur d'eau qu'il contient. Elle est mésurée à l'aide d'un hygromètre ou d'un thermohygromètre qui donne aussi la température car ces deux grandeurs sont interdépendantes.



Comment fonctionne un anémomètre-girouette ?

L'anémomètre permet de mesurer la vitesse du vent.
L'anémomètre utilisé ici est un anémomètre à coupelles : il se compose de trois coupelles en forme de demi-sphères orientées dans le même sens et placées sur des bras horizontaux qui sont disposés à 120° et montés sur un axe vertical muni d'un dispositif permettant de compter les tours. La vitesse du vent est en effet proportionnelle à la vitesse de rotation de l'anémomètre : lorsque le vent souffle il fait tourner les coupelles. Un creux oppose plus de résistance qu'une forme bombée au passage du vent. C'est cette différence qui provoque la rotation.
Cet appareil permet de mesurer des vitesses de vent allant de 0 à 200 km/h.

Une girouette permet de donner la direction du vent. Elle est constituée d'un élément rotatif monté sur un axe honrizontal fixe. La structure asymétrique de l'élément rotatif permet de montrer la provenance du vent, indiquée par la pointe ou la tête (partie la plus petite) et la direction du vent, indiquée par le corps.



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